Ateliers

avec Nathalie BUCHOT

Philosopher, voyager, écrire …

Ateliers de philosophie pratique

Tout-terrain, Tout au long de la vie

Philosopher, c’est : 

  • Prendre le temps de penser et ainsi stimuler la puissance de sa pensée.
  • Découvrir ou retrouver le plaisir de la discussion collective.
  • Ouvrir son esprit à d’autres idées, à d’autres horizons de pensée.
  • Apprendre à penser. On s’applique à penser, en prenant soin de nos idées et  celles des autres. On apprend à utiliser les outils de la pensée et à réfléchir de façon ludique et judicieuse.
  • Éveiller son esprit critique et citoyen. Chacun a le droit de penser et d’exprimer sa pensée, de remettre en question ce qu’il entend, ce qu’il lit et ce qu’il voit.
  • Vivre mieux ensemble.

A partir de littérature jeunesse, poésie, images, paysages et lieux.

1 heure/atelier. Séquences de 5 à 10 séances. Classes scolaires ou groupe de 7 à 15 personnes.

Nathalie-Buchot-aux-Editions-MAIA

Randos philo & géopoétiques

L’extime du monde

Découvrir  en marchant l’intime estime du monde, à la manière de Jacques Lacan, Gilles Deleuze, Edgar Morin, Gaston Bachelard, Sylvain Tesson, Nicolas Bouvier, Michel Tournier, Annie Ernaux, Susan Griffin, Louise Warren, Françoise Héritier, Virginia Wolf, Albane Gellé, Florentine Rey, Huguette Hérin-Travers et bien d’autres écrivains voyageurs et écrivaines voyageuses.

  • Vivre l’expérience sensible d’un lieu public, privé ou intime.
  • Mettre en mouvement vos pensées, leur donner de l’espace et les tisser.
  • Partager, mettre en relief et en perspective.

La randonnée propose un processus de créativité et de réflexivité sensorielle où se mêlent les liens aux lieux quotidiens, utopiques et merveilleux. La randonnée peut offrir l’occasion le temps d’une journée de faire plus ample connaissance avec des poètes, des géographes ou des philosophes.

La philosophie pratique

1. A l’école

Apprendre le raisonnement logique et les habiletés de pensée.

Découvrir des philosophes et discuter de leurs pensées.

Philosopher à partir d’albums de littératures jeunesse, de photographies, d’oeuvres d’art ou encore à partir d’un voyage scolaire. 

 

 

2. En EHPAD

Il n’est jamais trop tard, ni trop tôt pour commencer à philosopher.

Entretenir son autonomie de décision

Garder les habitudes du vivre ensemble

Découvrir de nouvelles manières de penser le monde

3. En médiathèque

Mettre en place une expérience de pensée avec animation du dispositif et des supports philosophiques : lecture d’un extrait de texte, film, photo, image, unanimo, cartes, paysages, ouverts d’art. 

Animation de la discussion démocratique à visée philosophique. Chaque participant a un rôle spécifique.

La discussion à visée philosophique : partager des points de vue sur le monde

À la manière d’Épicure et son jardin philosophique, les participants sont invités à s’installer en cercle et à réfléchir à une question universelle que le groupe aura déterminée ensemble, à propos du bonheur, de l’amour,  la justice, l’amitié, l’avenir… Les ateliers pratiques sont conçus comme une plateforme de parole philosophique où les participants construisent ensemble une pensée pour mieux appréhender le monde. 

Avec de nombreux outils discursifs, comme le questionnement hypothétique ou le raisonnement conceptuel, nous développons ensemble la capacité de chacun à philosopher, c’est-à-dire, questionner, argumenter, relativiser. 

Mes ateliers philosophiques sont conçus pour apporter une autonomie réflexive.

La philosophie pratique : une mise en mouvement de sa pensée

Depuis que Mathieu Lipman, philosophe américain de la logique a écrit l’école de la pensée en 1975, un nouveau mouvement pédagogique s’est lancé au Canada et en France. Ainsi, même s’il est encore mineur, l’accès à la philosophie peut se faire en classe, en médiathèque ou bibliothèque, dans des centres sociaux, dans un bus, dans une cour d’immeuble… dans un jardin…

L’animation d’atelier philosophiques participent à trois courants pédagogiques principaux :

  • Le courant « éveil du sujet » où l’enjeu est éthique, existentiel et anthropologique. On fait référence à Jacques Lévine de l’Agsas, l’association des groupes de soutien au soutien. Ce courant est sans doute le moins pratiqué car peu participatif mais mérite de s’y intéresser.
  • Le courant « éducation à la citoyenneté » où l’enjeu est politique, démocratique car les enfants apprennent à animer un débat philosophique. L’enfant est acteur. L’animateur délègue des fonctions d’animateur (présidence de séance, distribution de la parole, grille d’observation, synthétiseurs…). On fait référence à Michel Tozzi et Sylvain Conna. Ce courant sera surtout véhiculé dans les cours d’éducation à la citoyenneté, donc en classe, même s’il peut se mettre en place dans tout autre contexte. Il exige malgré tout une présence assidue et régulière.
  • Le courant « philosophique » où l’enjeu est didactique. Il s’agit de pratiquer l’élaboration de la pensée, ce qui exige une rigueur intellectuelle où sera développé la pensée critique, la pensée complexe car il s’agit d’apprendre à penser par soi-même. On se réfère aux travaux de Matthew Lipman, Edwige Chirouter, Anne Lalanne, Johanna Hawken, François Galichet.  Il s’agit de s’affranchir du « je » pour aller vers le « on », ou le « nous ». On recherche l’universalisme, l’objectivité en partant du particulier, de la subjectivité, de l’affect.

L’atelier de philosophie est d’abord une expérience de pensée. Imaginer et questionner sont les deux verbes qui guident l’action de réflexion, de mise en projective. De fait, la philosophie est à la fois, un moment d’émancipation sociale et un moment d’affranchissement personnel.

Une variété de dispositifs philosophiques

Des expériences de pensées créatives, poétiques et paysagères

CréaPhilo : Dessiner Philomène

Qu’est-ce que philosopher ? Pourquoi philosopher ?

CréaPhilo : Créer son journal philosophique

Qui suis-je ? Qui sommes-nous ? Pourquoi écrire, garder une trace ?

CréaPhilo : Démeler et faire ensemble des puzzles

Qu’est-ce que vivre ensemble, coopérer, habiter ? 

CréaPhilo : transmettre

Ecrire une lettre philosophique, engager une correspondance intergénérationnelle

Pourquoi l’humain a-t-il besoin de transmettre ?

Philo-Art

Philosopher à partir d’images, de photos, de peintures, d’illustrations

 

L’arbre philosophique

Lire un poème au pied d’un arbre philosophique, Lire à propos d’un arbre, organiser une cueillette de questions…

Les albums de jeunesse

Ecouter une histoire, repérer son intrigue philosophique, argumenter, débattre

Ciné-philo

Philosopher à partir d’un film, d’un dessin-animé, d’une vidéo….

Les randonnées philosophiques & géopoétiques

1. Un espace géographique 

Le lieu du stage est un lieu merveilleux. C’est-à-dire qu’il est l’aboutissement d’un rêve éveillé, une utopie réalisée. Ce n’est pas qu’un paysage à regarder. C’est un lieu où l’on peut entrer dedans. Il intrigue et interroge. Il peut même être beau à pleurer de joie. 

2. Votre étonnement 

Vous vous étonnez souvent ou pas assez souvent. Profitez des lieux, des paysages connus ou inconnus, intérieurs et extérieurs : un chemin de randonnée, une rue, une place publique pour pratiquer la discussion philosophique ou la conversation poétique.

3. Des traces écrites

L’immersion dans un lieu géopoétique accompagne l’expression de soi et des autres. Il y a le temps de l’écoute, de la production écrite, de la lecture à voix haute. Avec l’accord des participants, un recueil des textes peut être réalisé en fin de stage.

Les poètes arpentent l’extime du monde

Suite à mes rencontres à pied droit devant avec des poètes vivants, je suis en mesure de proposer le postulat suivant : les poètes sont les arpenteurs de l’extime du monde. Les poètes saisissent l’intime estime du monde qu’ils donnent à voir, à lire et à entendre, à aimer, à désapprouver. L’extime n’est pas aux extrémités du monde, ni au coeur, ni dans les profondeurs, ni dans les hauteurs, ni dedans, ni dehors, ni privée, ni publique. L’extime du monde se situe dans les interstices, les plis et les plats, dans les dépliés et les repliés, dans les bienfaits et les méfaits de l’humanité. Tant que l’humanité survivra, les terra incognito de l’extimité du monde innombrables et indéfnies à tout jamais, seront toujours à explorer, à arpenter. Les poètes offrent ainsi à lire leurs voyages, leurs perceptions, leurs vécus, leurs représentations. Ils créent un monde et des univers qu’ils partagent, à qui le veut bien. Les ateliers  géopoétiques que je propose sont de cette étoffe.