69. 29 Septembre 2025. A tristesses. Correspondances géopoétiques

[Actualité publiée le : 28 Sep, 2025]

Que de questions, que d’incertitudes, que de pensées tristes ont envahi mon été ! C’est pourquoi, je n’ai pas pu vous écrire au mois d’août. J’ai choisi d’écrire à un seul correspondant qui a vécu un drame avec un mental exceptionnel. Les mots ont sombré dans la chair. Que vous dire ? Vivre ou mourrir ne suffit pas, il nous faut exister. Pourquoi, pour qui, comment exister, alors ? Cet été, j’ai découvert ainsi que le bonheur triste existe. La tristesse n’apporte pas le bonheur mais il est possible d’éprouver le bonheur de vivre, en état de tristesse. On perd son ou ses très chers à son cœur. On perd une partie de soi, de son corps. On perd un travail. On perd sa maison. Quoiqu’il en soit, la perte rend triste. Mélancolie et tristesse se font sœurs jumelles. Chaque nouveau pas, chaque nouveau petit rien magnifie chaque nouveau jour. In fine, j’ai découvert que si le bonheur n’est pas éternel, le sourire l’est. Le sourire, envers et contre-tout, est une force ; un soin.

C’est pourquoi, je vous propose mon poème Terre amère, publié dans mon premier recueil de poésie Je suis poésie. Frissons. C’est un poème pour les souffrants. Patrick Alègre, co-auteur du prochain recueil collectif Florilège édité par La plume de Léonie, chez qui, j’ai édité mon recueil Nous les gens de la terre, nous fait le plaisir de nous partager un de ses poèmes inédits. Patrick ressent le monde comme personne et il a besoin d’écrire sa sensibilité si particulière. Son poème Palestine étant à-propos avec l’actualité géopolitique, je lui ai donc proposé de le publier dans ce nouveau numéro des Correspondances géopoétiques et le remercie vivement d’avoir accepté. De même, Les Pointiplumes se joignent à nous, avec les mots simples et tristes d’Anna Akhmatova, poète née en Urkraine en 1889, au bord de la mer noire, près d’Odessa, décédée en 1968 en Russie.

A ce propos, j’ai le plaisir de vous inviter à la table ronde que j’anime avec Geneviève Brissac, autour de son ouvrage Anna Akmmatova, portrait au salon du livre du Mans, le Samedi 4 octobre, à 17 h, à la Salle Scarron de l’Hôtel de ville sur le thème : Que peut la poésie en temps de guerre ? Auparavant, j’espère également vous retrouver dans cette même salle pour écouter les poètes de la Flèche, du Mans et de Sillé-le-Guillaume/Conlie. En effet, à ce salon du livre, en avant première de la parution du prochain ouvrage poétique collectif Florilège auquel je participe également, vous pourrez écouter des poèmes issus de ce prochain recueil lus par les poètes eux-mêmes. C’est avec l’association de la 25ème que je remercie que nous avons pu organiser ce Coin Poésie, premier du genre au salon du livre du Mans.

En ces tristes temps de cette année 2025, je vous souhaite de nombreux points étoiles, des fermes vivantes, un joyeux printemps, des voisins aux belles manières d’être ensemble et de jolies rencontres poétiques, de belles danses et de beaux échos poétiques ; des carnets de liberté et de pleurs puis l’exceptionnel ; la vie et le sourire éternel comme force.

69.-29-septembre-2025-nathalie-buchot-correspondances-geopoetiques.-Lextime-du-monde. A-nos-tristesses.