Depuis un certain temps, je vous avoue avoir quelques difficultés à vous écrire tous les mois. Après réflexion, hormis une vie personnelle bousculée (mais qui n’a pas de vie bousculée en ce monde ?), je vous partage mes principales raisons parce que vous êtes concernés.
J’ai besoin d’un renouveau de sens poétique. Le format, le mode de diffusion des Correspondances géopoétiques ne me sont plus satisfaisantes. Je pense que les Correspondances géopoétiques ont évoluées mais elles ne passent pas le cap de cet entre-deux, entre le format d’une lettre extime complétée de deux poèmes et le format d’une revue. Au départ, le deuxième poème devait être celui d’un ou d’une poète habitant tout au long de l’extension géographique de ma première traversée poétique en France. J’espère toujours pouvoir vous transmettre mes rencontres poétiques canadiennes. Seulement, les événements ont fait que mon énergie devait se concentrer sur la vie de mes proches et sur ma vie quotidienne. Mais, je ne perds pas l’idée de trouver un format adéquat pour que nous puissions ensemble y partager le plaisir de l’écriture et de la lecture. Je pense sincèrement que les Correspondances géopoétiques ont besoin d’un grand renouveau. Cela me ferait plaisir que vous me partagiez vos réflexions, votre point de vue sur l’évolution possible des Correspondances géopoétiques.
J’ai besoin de renouveau mais je suis déjà dedans ! En préparant mes poèmes pour l’ouvrage collectif Florilège inscrit dans la nouvelle Collection Coline « Poètes de La plume de Léonie”, j’ai choisi de présenter un seul genre poétique de mon écriture, la narration. Des personnages vivants non-humains dialoguent ensemble sur le long sort écopoétique de Poème-tombé-dans-la-rivière.
J’ai hâte de le lire devant vous à haute-voix accompagnée à la guitare par Jacques Nouet, le 21 Novembre, à la Galerie Maison Artistique, 2 rue de Bretagne – 72140 Sillé-le-Guillaume, à 19h30. Vous pouvez me contacter pour réserver ou vous pouvez le faire directement à l’adresse mail suivante : la plumedeleonie@gmail.com. Avec mes comparses poètes, nous vous préparons une belle soirée de poésie. Les trois genres poétiques en tension actuellement dans l’édition poétique contemporaine que sont l’autobiographie, l’autofiction et la narration seront présents.
L’écriture poétique change selon ce que l’on vit et écrit. C’est cela que j’aime lorsque j’écris de la poésie. Je prépare actuellement un manuscrit sur les femmes, leurs transmutations, leurs désirs. Aujourd’hui, je vous propose le poème introductif que j’ai nommé Suzanne en hommage à une femme rencontrée lors de mes ateliers de philosophie en Ephad. La préparation de ce manuscrit m’amène à me documenter sur le genre et la manière dont il est traité par les poètes.Diglee, romancière et illustratrice a réalisé une anthologie féministe Je serai le feu sur les femmes poètes paru aux éditions La ville brûle. J’ai choisi le poème Viens sur moi… de Gisèle Prassinos qui a écrit très tôt des textes automatiques : “Les mots lui viennent par flots, elle les déverse et les assemble dans de petits contes cryptiques”. Poème-tombé-dans-la-rivière comme bon nombre de mes poèmes sont faits de cette veine. Je les appelle aussi mes petits cailloux. A la manière du petit Poucet, je sème des cailloux et je finis par voir le chemin pour accéder à ma poésie et vous y emmener.
En ces tristes temps de cette année 2025, je vous souhaite de nombreux points étoiles, des fermes vivantes, un joyeux printemps, des voisins aux belles manières d’être ensemble et de jolies rencontres poétiques, de belles danses et de beaux échos poétiques ; des carnets de liberté et de pleurs puis l’exceptionnel ; la vie et le sourire éternel comme force réflexive.
Suite avec les poèmes et les pointiplumes, en téléchargement gratuit.
70 -30-Octobre-2025-nathalie-buchot-correspondances-geopoetiques-Lextime-du-monde. A-nos-rélfexions.

